•    Dans son édition du 28 septembre, le quotidien sud-coréen Korea Herald a annoncé que la Corée du Nord se livrerait à la construction de cinq tunnels près du Mont Mumyeaong qui pourraient bien servir à des tests nucléaires.


       Le gouvernement sud-coréen s'est cependant empressé de souligner que cette information ne pouvait pas être confirmée, puisqu'elle ne sort que des dires de Nord-coréens ayant fait défection -ces derniers ont aussi rapporté que la Corée du Nord possédait des infrastuctures pour l'enrichissement d'uranium- et qu'elle ne pouvait être soutenue par aucune preuve matérielle. Les services secrets sud-coréens, en collaboration avec les Etats-Unis, continuent de surveiller tous les mouvements qui pourraient faire croire à une activité nucléaire. La rumeur a débuté il y a un mois environ suite à l'annonce par deux agences de presse américaines de mouvements suspects en Corée du Nord (voir le billet Un discret rebondissement à la crise ?).


        Faut-il s'alarmer pour autant ? Les informations que nous avons sur le programme nucléaire nord-coréen sont plutôt minces, voire même contradictoires. En effet, une base d'enrichissement d'uranium semble être difficile à dissimuler et lorsque la Corée du Nord a annoncé posséder l'arme nucléaire, celle-ci aurait été construite sur la base de plutonium et non d'uranium. D'ailleurs, la Corée du Nord a toujours démenti l'existence d'un programme d'enrichissement d'uranium (ce que soupçonnent les USA).


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  •    Un article très complet comprenant l'Histoire, la géopgraphie et le système politique se trouve dans l'Encyclopédie en ligne Wikipédia à l'adresse suivante :


    http://fr.wikipedia.org/wiki/Cor%C3%A9e_du_Nord


       Il est à souligner cependant que cet article fait l'objet d'une controverse de neutralité, quelque peu abusive selon moi. Chacun devra donc conserver le recul nécessaire pour considérer au mieux les informations données dans l'article.


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  •    M. Abe a été investi mardi 26 septembre 2006 au poste de premier ministre du Japon, succédant ainsi à M. Koizumi. M. Abe a ainsi annoncé qu'il souhaitait que le Japon soit plus présent sur la scène internationale, semblant ainsi vouloir rompre avec la politique plus pacifiste de son prédécesseur. Il a de même affirmé que sa priorité serait la reconstruction d'une diplomatie asiatique, en particulier le réchauffement des relations avec Pékin, interrompues depuis 2001 suite aux visites de M. Koizumi au sanctuaire Yasukuni, dans lequel sont honorés des criminels de guerre. Le renforcement des liens avec les USA -les USA se sont inquiétés des tensions sino-japonaises qui les auraient finalement obligés à prendre parti- est aussi au programme.


       M. Abe ne semble pas avoir abordé la question nord-coréenne pour le moment, bien que de nouvelles sanctions économiques aient été prises le 19 septembre à l'encontre de la Corée du Nord. Seize entités économiques japonaises se sont vues interdire de transférer des fonds vers la Corée du Nord. Effets de ces nouvelles sansctions : voir le billet On se gausse en Corée du Nord...


       Que peut-on attendre de ce changement ? Seul l'avenir pourra le révéler. Mais M. Abe  d'ores et déjà fait savoir qu'il souhaitait un pouvoir plus fort pour lui-même et son cabinet -composé de membres très proches de ses idées et d'une lignée conservatrice. De plus, la volonté de rompre avec l'attitude pacifiste du Japon qui a prévalu jusqu'à maintenant pourrait bien avoir comme conséquence une politique plus agressive envers la Corée du Nord.


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  •     Les sanctions financières imposées par le Japon à la Corée du Nord depuis juillet -la Corée du Nord a procédé à des tirs de missiles balistiques le 4 juillet dernier- ne semblent pas contrarier outre mesure les Coréens. Il semble au contraire qu'elles les fassent... rire.


       L'agence KCNA, rapportant dans un communiqué du 26 septembre les écrits du quotidien nord-coréen Rodong Sinmun, explique ainsi que ces prétendues sanctions financières n'ont pas les effets souhaités. Elles n'ont d'ailleurs pas eu l'effet de surprise escompté et le communiqué ne tarit pas d'expressions fleuries pour qualifier le Japon et ses actions, parmi lesquelles on peut retenir "bouffonerie", "farce", "cirque" ou encore "charlatan".


       Selon KCNA, le Japon, voulant suivre -je cite- le "maître américain" dans sa politique de pression sur la Corée du Nord, se laisse leurrer à son propre appât. Le communiqué réaffirme en effet que ce ne sont pas de telles actions de pression économiques et financières qui inciteront le gouvernement à revenir à la table des négociations. Il s'agissait-là du principal objectif, non dissimulé, des sanctions prises ces derniers mois contre la Corée du Nord. Cuisant échec de la société internationale ? Pas de certitude possible mais il semble tout-de-même que les négociations ne soient pas sur la voie de la reprise.


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  •     PDRK.blogg.org sera de nouveau mis à jour dans les prochains jours. Merci de votre compréhension pour la longue période de veille.

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