• Au Sud, du nouveau...

    La fraîche élection de Lee Myun-Bak à la présidence de la Corée du Sud pourrait être mauvais signe pour la Corée du Nord. En effet, le conservateur de droite, dont la victoire était annoncée depuis un certain temps malgré les affaires de corruption dans lesquelles il aurait été impliqué, s'est fait élire sur la promesse, entre autres mesures d'ordre plus économique, d'un durcissement du ton envers la Corée du Nord. Sa présidence s'annonce ainsi comme une rupture (Souvenirs de la campagne présidentielle française ?) avec la politique de souplesse que prônait le président sortant. M. Lee a clairement insisté sur le fait qu'il serait intraitable sur la question des droits de l'homme. Son prédécesseur avait en effet mis de côté la question, dans un souci d'apaisement des relations intercoréennes.

                    Ce revirement pourrait être un très mauvais présage pour la Corée du Nord, qui comme on le sait, peut aujourd'hui compter ses alliés sur moins que les doigts d'une main...  M. Lee a cependant affirmé sa volonté d'établir des échanges réels. Il ne semble donc pas remettre en question les relations entre les deux Corées qui pourraient tout de même s'avérer plus tendues. A suivre notamment, quels moyens de pression pourrait-il utiliser pour le respect des droits de l'homme en Corée du Nord.


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