•    Une semaine d'absence et qu'est-ce qui a changé depuis ? A la lecture des sites Internet de KCNA ou du Korea Herald -la presse européenne étant toujours muette-, il semble que le marasme se soit installé au sein de la communauté internationale sur cette question. La Corée du Nord continue de se sentir assiégée de toute part, refusant toujours le retour à la table des négociations, tandis que les effets de la résolution adoptée au Conseil de sécurité le 15 juillet dernier tardent à se faire sentir. Et en parlant de résolution, le Conseil de sécurité semble jouir d'une intense activité ces temps-ci : les résolutions sont-elles la solution à tout ? C'est en tout cas ce que semble penser les membres de l'ONU, concernant la crise nucléaire iranienne et la guerre au Liban. En attendant, l'Iran a fait savoir que son programme nucléaire serait maintenu et même renforcé, alors que le seul projet de résolution au Conseil de sécurité a été directement rejeté par les acteurs de la crise libanaise. Ou va-t-on ? Il semble que le tout soit un peu confus. Trop de problèmes à gérer d'un seul coup ?

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  •    Il n'y aura pas de mise à jour entre le 4 et le 11 août, en raison du départ en congés. Merci. A bientôt.

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  •    Dans un communiqué du 1er août, l'agence KCNA annonce que la Corée du Sud aurait lancé un satellite-espion, dans le but de surveiller sa voisine du Nord. Selon la communiqué, il s'agirait d'un satellite doté d'une caméra d'une grande précision, et placé sous contrôle international, dans une optique militaire. Qui serait l'instigateur d'une telle initiative sud-coréenne ? Les USA bien entendu, dans la lignée de leur politique hostile.


       Le porte-parole nord-coréen souligne alors l'attitude paradoxale des Etats-Unis : ces derniers soutiennent le lancement de missiles et de satellites-espions de la part de leurs alliés, alors qu'ils condamnent les actions de la Corée du Nord, "qui ne posent pas de problème sur le plan du droit international". Quelle est la base de la politique américaine ? Ni la justice ni le droit international selon le communiqué. Encore une fois, la Corée du Nord tire la sonnette d'alarme : la Corée du Sud ferait mieux de se démarquer des Etats-Unis.


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  •    Les pluies torrentielles subies par la Corée du Nord au mois de juillet pourraient bien annoncer un nouveau désastre humanitaire : en effet, l'agence KCNA annonce dans un communiqué du 21 juillet que les inondations avaient déjà fait plusieurs centaines de victimes, en plus des personnes disparues. Le gouvernement déplore aussi de nombreuses pertes matérielles.


       La Croix Rouge internationale, ainsi que la branche sud-coréenne de la Croix Rouge, ont ainsi proposé une aide massive à la Corée du Nord pour le redressement du pays. Mais cette dernière a refusé l'offre faite. Une aide sera cependant apportée par la Corée du Sud, qui rompt ainsi avec l'embargo humanitaire imposé depuis le 5 juillet, suite au tir des missiles balistiques.


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  • Comme si c'était écrit, la Corée du Nord a refusé de se joindre à la discussion sur la sécurité, tenue en marge du Forum régional de l'ASEAN, et a menacé de quitter la conférence si celle-ci débouchait à une nouvelle condamnation des tests de missiles nord-coréens. La discussion sur la sécurité s'est donc déroulée hier, 29 juillet, entre 10 Etats -USA, Corée du Sud, Russie notamment- mais sans Paek Nam-Sum, le ministre nord-coréen des affaires étrangères. Ce dernier a d'ailleurs réaffirmé que la Corée du Nord ne pourrait pas revenir aux négociations à six, tant que les sanctions américaines seraient maintenues. De part et d'autres de la conférence cependant, de nombreuses rencontres en tête à tête se sont tenues entre les différents ministres présents : en particulier, entre le ministre nord-coréen et son homologue du Sud. Le porte-parole nord-coréen a quant à lui à de nouveau reproché aux USA leur mauvaise foi. « Les USA disent qu'il est difficile de lever les sanctions financières, mais il n'y a rien de difficile à cela. Si les USA le veulent, ils peuvent le faire facilement ». Il soutient ainsi que si les Etats-Unis voulaient vraiment un retour aux négociations, ils pourraient facilement y parvenir.


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